Au sommet de l'Etat, on espère que les Français oublieront vite les élections pour se projeter sur les Jeux olympiques. Aux européennes 2014, « on était vite passé à autre chose » alors que le Premier ministre de l'époque Manuel Valls - fraîchement nommé - « s'était pris une raclée », avec une liste PS à 14%, relève un conseiller de l'exécutif.
Si dans la majorité, peu s'attendent à un bougé avant l'été, plusieurs en revanche considèrent que le rendez-vous politique important sera le budget à l'automne, sur lequel la droite envisage de censurer le gouvernement.
Le budget et les 49.3 qui vont avec, faute de majorité absolue, « c'est le salaire de la peur, vous vous baladez avec de la dynamite », rappelle le sénateur centriste Hervé Marseille, qui suggère, pour en sortir, de « chercher l'élargissement » du côté de la droite.
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